Le far breton serait né au XVIIIe siècle. Il s’agissait au départ d’une bouillie de blé salée, cuite dans un sac et servie pour accompagner la viande. Son nom vient du latin far signifiant « froment », « blé » ou encore « gruau » ainsi que du breton farz forn se traduisant par « far au four ». Un accompagnement très bon marché… et riche d’un point de vue nutritif. Mais vous êtes en vacances, quelques entorses parfois, ce n’est pas désagréable…

Avec le temps, la recette du far breton évolue. Au XIXe siècle, la farine de blé, le sucre et le lait deviennent les principaux ingrédients… Puis au fil du temps, on ajoute les œufs et le beurre ce qui donnera le dessert sucré que nous connaissons aujourd’hui.

À l’époque, bien que peu coûteux, le far breton était uniquement dégusté lors d’événements familiaux et religieux. Les pruneaux, dont la présence dans un far semble aller de soi de nos jours, ne sont arrivés en fait que bien plus tard. Leurs qualités nutritionnelles en ont fait un aliment très prisé des marins durant leurs longs voyages. Si on ajoute à cela leur facilité de conservation, c’est tout naturellement qu’ils se sont retrouvés incorporés dans la recette, même si le far breton traditionnel se déguste sans fruit.

À noter qu’une version salée existe toujours. Elle se prépare avec du blé noir et accompagne les viandes et les sauces traditionnelles.

Certes, les mets bretons ne sont pas les moins caloriques mais souvent, ils sont bons…

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